*5,6 V, 6. Allusion à l’eau et au sang que la lance d’un soldat fit jaillir du côté de Jésus sur la croix. — L’Esprit-Saint, témoin particulièrement autorisé, puisqu’il est la vérité même (Jean, xiv, 17 ; xvi, 13), atteste que le Christ est vraiment le Messie, Fils de Dieu : il lui a rendu ce témoignage soit au moment de son Baptême par le précurseur (Matth. iii, 16) ; soit dans la résurrection et au jour de la Pentecôte, confirmant par l’effusion de ses dons et l’éclat de ses miracles la prédication des Apôtres. — La Vulgate : C’est l’Esprit qui atteste que le Christ est la vérité (comp. Jean, xiv, 6 ; xviii, 37).
†5,7 7. C’était chez les Juifs un principe de droit qu’aucun litige ne pouvait se décider que sur le témoignage concordant de deux ou trois témoins (Deut. xvii, 6 ; xix, 15. Comp. Matth. xviii, 16). S. Jean produit aussi trois témoins qui proclament d’une voix unanime que Jésus est le Messie. — Dans le ciel : On ne trouve les mots mis entre crochets dans aucun manuscrit grec antérieur au XVe siècle, et dans aucun manuscrit de la Vulgate antérieur au VIIIe.
‡5,16 16. Le péché qui va à la mort, qui éloigne tellement de Dieu qu’il ne laisse guère d’espoir de retour.
§5,17 17. Toute iniquité, toute injustice ou violation de la loi, est un péché, doit être évitée ; cependant tout péché ne va pas à la mort. La Vulg. n’a pas lu la négation dans le second membre.
*5,18 18. Se garde lui-même ; Vulgate, la naissance qu’il a reçue de Dieu le garde.
†5,20 20. Vulgate : Afin que nous connaissions le vrai Dieu, et que nous soyons en son vrai Fils. — Connaître le Véritable, le vrai (Dieu) c. à d. non pas un dieu fictif, mais le seul vrai.