*3,2 III, 2. Eph. v, 33. Cf. S. Augustin, Confessions, I. ix, c. 9, n. 19.
†3,10 10. Ps. xxxiv (33), 13-17.
‡3,15 15. Sanctifiez, adorez le Seigneur qui n’est autre que le Christ, comme étant le Saint. Citation libre d’Is. (viii, 12 sv.).
§3,18 18. À Dieu, dont l’homme est séparé par le péché (Eph. ii, 13, 18). Vulgate, de nous offrir à Dieu.
*3,19 19. Dans cet esprit : dans son âme séparée de son corps, mais unie à la divinité, Notre-Seigneur est descendu aux enfers, dans le séjour des âmes, le scheol, où les âmes des justes attendaient, avec sa venue, leur délivrance, c’est-à-dire leur entrée au ciel. — Prêcher, annoncer l’Évangile, l’heureux accomplissement de la Rédemption.
†3,20 20. Temporisait, pendant 120 ans (Gen. vi, 3 sv. ; Hébr. xi, 7) afin de laisser aux hommes le temps de se convertir. — Vulg. Alors qu’ils attendaient la longanimité de Dieu, espérant par une confiance présomptueuse que la patience de Dieu se prolongerait. Comp. Matth. xxiv, 38 sv.
‡3,21 21. Le grec ἰπερώτημα (employé dans le Nouveau Testament en ce seul endroit, et une autre fois dans les LXX, Dan. iv, 14, où il répond au chaldéen sche’eltha) dérive sa signification du verbe ἐπιρωτὰν, qui n’est jamais celle de s’engager, mais celle de demander (comp. Matth. xvi, 1 ; Ps. cxxxvii (136, 3). De plus le génitif συνειδήσεως ἀγαθῆς, répond au membre précédent ἀπόθεσις ῥύπου, et par conséquent désigne non pas le sujet, mais l’objet de l’ἐπερώτημα. C’est donc le rite sacramentel lui-même qui est la demande faite à Dieu (ἐπερώτημα εἰς θεὸν) d’une conscience bonne, c’est-à-dire purifiée de tout péché et sanctifiée par l’infusion de la grâce justifiante et des vertus. Comp. Hébr. x, 22.
§3,22 22. Après la droite de Dieu, la Vulg. ajoute : ayant englouti la mort pour que nous devinssions héritiers de la vie éternelle. — Les anges, etc. : voyez Eph. i, 21-22.