*4,3 IV, 3. Chatouiller, etc. ; litt. ayant aux oreilles une démangeaison d’entendre des nouveautés qui flattent leurs mauvais penchants. Le texte grec, κνηθόμενοι τῆν ἀκοῆν, montre, bien que le prurientes auribus de la Vulgate ne doit pas être rapporté à magistros mais au sujet du verbe coacervabunt.
†4,4 4. Des fables, des spéculations gnostiques sur les puissances célestes.
‡4,5 5. Endure la souffrance : le labora de la Vulg. doit s’entendre d’après le grec κακοπάθησον du travail de la souffrance ; sache porter avec vaillance les adversités de toute sorte. — La Vulg. ajoute : sois sobre. Ces deux mots manquent dans tous les manuscrits grecs et dans plusieurs manuscrits de la Vulgate elle-même.
§4,6 6. La pensée : Je suis près de mourir, est exprimée sous deux images différentes : d’abord sous la figure d’un sacrifice, ou plutôt d’une libation, à cause de son sang qui va être versé (comp. Phil. ii, 17) ; puis sous celle d’un navire dont on détache les amarres pour sortir du port. Au lieu de mon départ, la Vulgate traduit, ma dissolution, la séparation des deux éléments qui composent l’être humain, l’âme et le corps ; le mot grec peut aussi se traduire de cette manière.
*4,9 9. Col. iv, 14 ; Philém. 24.
†4,17 17. De la gueule du lion, expression figurée pour désigner un danger de mort. Comp. Dan. vi, 21-23 ; I Cor. xv, 31 sv.
‡4,18 18. Me délivrera ; Vulg. m’a délivré.
§4,19 19. Prisca et Aquila : voy. Rom. xvi, 3 ; ils étaient sans doute retournés à Éphèse.