*23,2 XXIII, 2. Josèphe, en effet, nous le dépeint comme un pontife qui, durant les douze années de son pontificat (de l’an 47 à l’an 59 ap. J.-C.), se rendit tristement fameux par son avarice, ses débauches et sa férocité (Voy. Ant. xx, 5, 2 ; xx, 6, 2 ; Guerre des Juifs, ii, 12, 6). — Dieu te frappera. Et de fait, quelque temps après cette prédiction, en septembre de l’an 66, Ananie fut tué par l’épée d’un de ses ennemis. (Voy. Josèphe, Guerre des Juifs, xvii, 4 ; S. Grég. Moral. vii, 15).
†23,4 4. S. Paul absent depuis de longues années de Jérusalem ne connaissait pas de vue le grand prêtre alors en charge. Du reste ses yeux malades et affaiblis ne lui permettaient guère de reconnaître les insignes extérieurs qui probablement distinguaient le grand-prêtre des autres membres du Sanhédrin.
‡23,5 5. Exod. xxii, 28.
§23,6 6. C’est à cause de notre espérance et de la résurrection des morts, c’est-à-dire à cause de notre espérance commune en la résurrection des morts. La conjonction et, καὶ, paraît avoir ici un sens explicatif. — D’autres : à cause de mon espérance au Messie promis à nos pères.
*23,16 16. C’est ici le seul endroit où l’écrivain sacré fasse mention d’une sœur et d’un neveu de l’Apôtre. Sa sœur habitait-elle Jérusalem et son neveu était-il venu s’y établir, pour y faire ses études, ou y avait-il été seulement amené par le désir de prendre part aux fêtes ? On l’ignore.
†23,23 23. Troisième heure de la nuit, 9 heures du soir. — δεξιαλάβους littér. : ceux qui prennent la main droite ; Vulgate, lancearii, lanciers. Expression presque inconnue à l’ancienne littérature grecque, ce terme paraît désigner « ces hommes de police qui servaient à garder des prisonniers rivés à eux au moyen d’une chaîne allant de la main droite du captif à la main gauche de son gardien. » Selon quelques commentateurs, cette expression signifierait : ceux qui tiennent avec la main droite, c’est-à-dire des hommes ou des soldats armés de frondes, de lances ou de javelots. — À Césarée, résidence ordinaire du gouverneur romain.
‡23,24 24. Préparez aussi des chevaux : Paul devait en changer pour aller plus vite. — Félix, affranchi de Claude et frère de Pallas, le célèbre favori de Néron. Il avait été nommé, en 52, procurateur de la Judée. (Voy. Tacite, Hist. v, 9 ; Josèphe, Ant. xviii, 6, 6 ; xx, 8, 5. Guerre des Juifs, ii, 13, 2). — La Vulgate ajoute : Car le tribun craignait que les Juifs ne l’enlevassent et ne le missent à mort, et qu’ensuite on ne l’accusât lui-même d’avoir reçu de l’argent. Ce passage manque dans les manuscrits grecs (sauf le cursif 137) et dans les meilleurs de la Vulgate.
§23,27 27. Lysias altère ici la vérité à son profit et dissimule habilement ses torts envers S. Paul. Voy. la fin du chap. xxii.