*2,1 II, 1. Laodicée, ville de la Phrygie, sur les bords du Lycus ; cette Église entretenait des rapports fraternels avec celle de Colosses (iv, 15-16). — Qui ne m’ont pas vu personnellement, m. à m. qui n’ont pas vu mon visage en la chair.
†2,2 2. Ce texte a plusieurs variantes. — Le mystère de Dieu, ou, en d’autres termes, le mystère du Christ, sauveur des hommes. Telle est probablement la vraie leçon. Vulg., le mystère de Dieu le Père et du Christ Jésus.
‡2,4 4. Subtils. — Vulgate, grandioses. Plusieurs manuscrits lisent in subtilitate, au lieu de sublimitate.
§2,7 7. La fin du verset offre plusieurs leçons. Vulgate, riches en lui (J.-C.), en ou avec actions de grâces. D’autres, abondant en actions de grâces, les multipliant.
*2,8 8. Vulg., ne vous séduise. — Par la philosophie, avec l’article, une certaine philosophie, la doctrine des docteurs judaïsants de Colosses. — Les rudiments ou éléments du monde : S. Paul a sans doute en vue les maximes terrestres et les lois cérémonielles des juifs, qui étaient comme l’A B C religieux de l’humanité, grossiers linéaments et ombre de cette vérité qui a pris corps en Jésus. Comp. Gal. iv, 3, 9.
†2,9 9. La plénitude de la divinité ; la nature, l’essence divine elle-même en sa plénitude.
‡2,11 11. Circoncision du Christ : comp. Rom. ii, 29 ; Eph. ii, 11. — Dépouiller le corps du péché n’est donc pas autre chose que dépouiller le vieil homme. (Col. iii, 9 ; Eph. iv, 22). La leçon actuelle de la Vulgate oppose entre eux les deux membres de la phrase ; elle établit ainsi une antithèse entre la circoncision matérielle des judaïsants et la circoncision spirituelle des chrétiens. Mais cette leçon paraît défectueuse. La particule sed ne se trouve dans aucun exemplaire grec et manque dans beaucoup d’anciens manuscrits de la Vulgate.
§2,15 15. Hardiment. La Vulg. ajoute palam, publiquement, donnant ainsi deux interprétations du même mot. En spectacle, gr. ἐδειγμάτισεν, il a étalé aux yeux, dans une sorte de procession triomphale, ses ennemis vaincus et captifs. Ne s’agirait-il pas ici des mêmes anges que Col. i, 16, lesquels ne seraient précisément ni les bons ni les mauvais anges de la Bible, mais ces êtres intermédiaires que les faux docteurs de Colosses, imbus d’idées gnostiques, imaginaient entre Dieu et le monde, et auxquels ils attribuaient l’honneur de la création et de la rédemption universelle ? C’est cet honneur que le Christ leur a ravi ; c’est de cette gloire imméritée qu’il les a dépouillés par sa mort sur la croix. En parlant de ces esprits célestes, produits d’une vaine rêverie, comme d’êtres réels, Paul se placerait au point de vue des judaïsants gnostiques, qui d’ailleurs en avaient emprunté l’idée au monde réel des anges.
*2,19 19. Au chef, J.-C., chef du corps de l’Église.
†2,22 22. D’autres :… Ne touche pas ! L’usage de ces choses conduit à la perte éternelle. Oui, répond ironiquement l’Apôtre, mais d’après les prescriptions humaines des faux docteurs.