*3,1 III, 1. Après fascinés, la Vulg. ajoute, pour ne pas obéir à la vérité : ces mots manquent dans les manuscrits grecs, dans l’ancienne italique et dans plusieurs manuscrits de la Vulg. elle-même. Cf. v. 7. Quelques manuscrits ont, comme la Vulgate, in vobis crucifixus, c’est-à-dire « comme s’il eût été crucifié parmi vous ».
†3,7 7. Reconnaissez, ou bien avec quelques bons manuscrits de la Vulgate, vous reconnaissez.
‡3,8 8. L’Écriture personnifiée, l’Esprit-Saint parlant par elle (Gen. xii, 3 ; comp. xviii, 18).
§3,10 10. Citation libre, d’après les Septante, de Deut. xxvii, 26.
*3,11 11. Hab. ii, 4. Comp. Rom. i, 17.
†3,12 12. Lév. xviii, 5.
‡3,13 13. Maudit… : citation libre, d’après les Septante, de Deut. xxi, 23.
§3,16 16. Gen. xiii, 15 ; xvii, 8. — À ses descendants, litt. à ses descendances. L’Esprit de Dieu, en choisissant un mot qui désigne une unité collective, de préférence à un pluriel, enfants ou descendants, par exemple, indiquait un objet de la promesse collectivement un, savoir le Christ uni à tous ceux qui ne forment avec lui qu’un seul corps, le Christ personnel et le Christ mystique, Jésus-Christ et son Église, dit S. Augustin.
*3,17 17. Le texte reçu ajoute : en vue du Christ. — S. Paul compte les 400 ans à partir du dernier renouvellement de la promesse.
†3,19 19. Rom. v, 20 ; vii, 7-13. — Les anges, selon une tradition juive, dont la première trace se trouve, Deut. xxxiii, 2 (LXX) et qui est clairement affirmée dans le N. T. Comp. Act. vii, 53 ; Hébr. ii, 2. — D’un médiateur entre Dieu et le peuple, Moïse (Deut. v, 5 sv. Comp. ix, 9 sv.). S. Paul fait ressortir par là le caractère intermédiaire et subordonné de la Loi.
‡3,20 20. L’entremise d’un médiateur prouve que l’alliance conclue au pied du Sinaï avait le caractère d’un véritable contrat. Dieu s’obligeait vis-à-vis du peuple hébreu à le bénir sous la condition qu’il observât sa Loi (comp. v, 12) ; et c’est en effet à quoi les fils d’Israël s’engagèrent (Exod. xix, 5-8 ; Deut. v, 24 sv.). Au contraire, dans la promesse, Dieu est seul ; il ne contracte aucune dette vis-à-vis de l’homme à qui il promet. La Loi n’a donc pas pu se substituer à la promesse et l’abolir.
§3,22 22. L’Écriture personnifiée, comme au v. 8. (Rom. iii, 10 sv.).
*3,24 24. Les pédagogues, chez les Grecs et les Romains, étaient ordinairement des esclaves qui accompagnaient partout les enfants confiés à leurs soins, veillaient sur eux et leur apprenaient les premiers éléments des connaissances, jusqu’à ce que l’enfant pût entendre plus tard les leçons de quelque maître renommé. Tel fut exactement le rôle de la loi auprès du peuple juif.
†3,26 26. Dans le Christ Jésus, peut, dans le grec, se joindre à fils de Dieu.
‡3,27 27. Dans le Christ (in Christum), de manière à sortir de la race pécheresse du premier Adam, pour devenir membre du corps mystique de J.-C. — Revêtu le Christ : cette image, familière à S. Paul (Rom. xiii, 14 ; Eph. iv, 24 ; Col. iii, 9 sv.), signifie l’intime communauté de vie et d’esprit dans laquelle l’homme entre avec J.-C. par le baptême.
§3,28 28. Comp. Col. iii, 18. — Une personne (en gr. εἷς, unus, selon les meilleurs manuscrits). La Vulg. a lu in unum. Sens : J.-C. appelle tous les hommes à devenir enfants de Dieu, et il a mérité cette grâce à tous, sans distinction.
*3,29 29. Au Christ, membres de son corps mystique. — Vous êtes, comme lui et en lui, descendance, etc. Comp. ix, 18.