*2,1 Le 21 du septième mois (tischri ; avant l’exil, ’étanîm) était le septième et dernier jour de la fête des Tabernacles (Lev 23,34 sv.).
†2,3 3. Dans l’état actuel des choses, il était impossible de donner au nouveau temple la magnificence du premier. De là sans doute le sentiment de tristesse et de découragement qui s’était répandu dans une grande partie de la communauté : comp. Esd 3,10 sv. Pour le dissiper, Dieu donne au peuple l’assurance que lui-même saura revêtir le nouveau sanctuaire d’une splendeur supérieure à celle de l’ancien. — Le survivant etc. ; il pouvait encore en rester, mais en fort petit nombre, le premier temple ayant été détruit l’an 588, plus de soixante-sept ans auparavant.
‡2,5 5. L’engagement de faire de vous mon peuple : particulier (Exo 19,5 sv.).
§2,6 Une fois encore j’ébranlerai : allusion à l’ébranlement qui eut lieu sur le Sinaï.
*2,7 Les trésors (hébr. chémdàh), etc. ; les Gentils, à mesure qu’ils se convertiront, consacreront leurs richesses au vrai Dieu. Les LXX : τὰ ἐκλεκτὰ τῶν ἐθνῶν, ce que les Pères grecs entendent des païens dont les meilleurs viendront, se convertiront à Yahweh (S. Cyr. d’Alex.). Vulg. : le Désiré des nations, le Messie, viendra, entrera dans ce temple.
†2,9 9. La dernière gloire sera plus grande que la première : c’est ainsi que traduisent les LXX.
‡2,10 10. Du neuvième mois, nommé Casleu (novembre-décembre).
§2,12 12. Non : comp. Lev 6,20 sv. Un fruit sain ne peut assainir les fruits gâtés qui l’entourent.
*2,13 13. Le contact d’un mort entraînait une souillure légale des plus graves (Lev 22, 4 ; Nom 19,22 sv.). — Elles seront souillées : un fruit gâté corrompt tous ceux qui sont en contact avec lui.
†2,14 14. Application. Le peuple est semblable à l’homme devenu impur par l’attouchement d’un cadavre ; tout ce qu’il fait est souillé.
‡2,15 15. Ce vers. nous reporte avant le premier discours d’Aggée. —En arrière ; litt., et plus haut.
§2,16 16. Alors etc. ; m. à m., depuis qu’il leur arrive que, venant etc.
*2,23 23. Comme un cachet : le cachet ou sceau a une grande importance chez les Orientaux : il atteste le droit du possesseur et certifie ses volontés. Dieu aura soin de Zorobabel comme d’une chose de grand prix ; il en fera l’instrument de ses volontés, l’agent fidèle de ses décrets envers son peuple et envers le monde entier, il s’appropriera comme son œuvre privilégiée l’œuvre de son serviteur.