*16,1 XVI, 1. ; Luc, xii, 54-56.
†16,5 5-12. Marc, viii, 14-21.
‡16,6 6. Comp. la parabole du levain () et les enseignements de S. Paul I Cor. v, 6 sv. ; Gal. v, 9.
§16,13 13. Marc, viii, 27-30 ; Luc, ix, 18-21.
*16,17 17. Simon, fils de Jean ou de Jonas (les manuscrits offrent les deux leçons) : il est probable que Jonas ici n’est qu’une forme abrégée de Johanan, Jean.
†16,18 18. Pierre, c.-à-d. rocher, un homme rocher. Telle est, par rapport à l’édifice extérieur de l’Église, la signification précise du nom de Pierre (araméen Céphas), que le Sauveur avait promis à Simon, fils de Jean, la première fois qu’il le rencontra (Jean, i, 42). — Mon Église, litt. assemblée, réunion, société) l’Église chrétienne, seul et véritable royaume du Messie sur la terre. — Les portes : image de la puissance ; chez les anciens Orientaux, c’est aux portes des villes que les autorités du pays rendaient la justice. — Aucune des puissances hostiles à l’Église, ni le royaume de la mort, ni celui de Satan, ne prévaudra contre elle.
‡16,19 19. Les clefs sont, dans la Bible (Is. xxii, 22), le symbole de l’autorité souveraine ; comp. Apoc. iii, 7. Dans le pouvoir de lier et de délier, il y a la même pensée sous une autre image. C’est comme si N.-S. disait à Pierre : Je te ferai, sur terre, le chef suprême de mon royaume, c.-à-d. d’après le contexte, de mon Église. Cette autorité, qui n’est ici que promise au prince des Apôtres, il la lui conféra en effet, après sa résurrection par l’ordre trois fois répété : Pais mes agneaux, pais mes brebis (Jean, xxi, 15).
§16,21 21. Marc, viii, 31-32.
*16,23 23. Satan, adversaire, tentateur, mauvais conseiller : comp. iv, 10.
†16,24 24. Marc, viii, 34-39 ; Luc, ix, 23-27. Être mon disciple ; litt. Venir après moi.
‡16,27 27-28. Le vers. 27 désigne clairement le second avènement de J.-C., en qualité de juge suprême de tous les hommes, à la fin du monde. De quel avènement du Fils de Dieu s’agit-il au vers. 28 ? Deux circonstances le caractérisent : plusieurs des contemporains de Jésus le verront, et lui-même y signalera sa souveraine puissance, comme il est dit en S. Marc, viii, 39. Il s’agit de la ruine de Jérusalem et du judaïsme, à laquelle correspond l’établissement du christianisme dans les principales contrées de l’univers. Ce grand fait peut être considéré comme le premier acte de la puissance suprême du Roi-Messie, juge du monde, dans le grand drame de l’histoire de son royaume. Ce jour-là, quoique invisible, on peut dire qu’il est venu, puisqu’il a fait fonction de juge souverain. Le dernier acte du drame, dont le premier est comme la figure, s’accomplira à la fin des temps.