Psaume 19  ( Vulg. XVIII)
Au maître de chant. Chant de David.
Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament annonce l’œuvre de ses mains.
Le jour crie au jour la louange, la nuit l’apprend à la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles ; dont la voix ne soit pas entendue.
Leur son parcourt toute la terre, leurs accents vont jusqu’aux extrémités du monde.
C’est là qu’il a dressé une tente pour le soleil. Et lui, semblable à l’époux qui sort de la chambre nuptiale, s’élance joyeux, comme un héros, pour fournir sa carrière.
Il part d’une extrémité du ciel, et sa course s’achève à l’autre extrémité : rien ne se dérobe à sa chaleur.
La loi de Yahweh est parfaite : elle restaure l’âme. Le témoignage de Yahweh est sur : il donne la sagesse aux simples.
Les ordonnances de Yahweh sont droites : elles réjouissent les cœurs. Le précepte de Yahweh est pur : il éclaire les yeux.
10  La crainte de Yahweh est sainte : elle subsiste à jamais. Les décrets de Yahweh sont vrais : ils sont tous justes.
11  Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons.
12  Ton serviteur aussi est éclairé par eux ; grande récompense à qui les observe.
13  Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore !
14  Préserve aussi ton serviteur des orgueilleux ; qu’ils ne dominent pas sur moi ! Alors je serai parfait et je serai pur de grands péchés.
15  Accueille avec faveur les paroles de ma bouche, et les sentiments de mon cœur, devant toi, Yahweh, mon rocher et mon libérateur !