*5,1 V, 1. Un livre, littér. un rouleau, tels qu’étaient les livres alors, formé à ce qu’il semble de sept feuilles de parchemin roulées autour d’un bâton, et écrites, non seulement en dedans, c’est-à-dire du côté qui regarde le bâton, mais encore en dehors du côté extérieur, ce que les anciens appelaient un opistographe : symbole du riche contenu du livre ; impossible d’y rien ajouter : les décrets divins y sont complets. Comp. Ezéch. ii, 9 sv. — Scellé de sept sceaux ; chaque feuille était sans doute entourée d’un cordon assujetti par un sceau, de sorte que le premier sceau étant levé et la première feuille étant lue, les autres restaient encore scellées. Sens : les décrets de Dieu relatifs à son royaume sont un mystère caché, dont la connaissance, dérobée à toute créature, ne peut être donnée que par une révélation.
†5,3 3. Le regarder, voir ce qui était dedans.
‡5,5 5. Gen. xlix, 9 ; Is. xi, 1-10 — À vaincu, dans le sens absolu ; sous-entendu : le péché, la mort, le démon ; et par cette victoire, il s’est rendu digne d’ouvrir le livre des destinées de l’Église. D’autres, au lieu de a vaincu, traduisent, a obtenu le pouvoir d’ouvrir le livre.
§5,6 6. Jean, i, 18 ; I Pier. i, 19 ; I Cor. v, 7 ; Is. liii, 7. — Sept cornes, symbole de sa force ; sept yeux, symbole de sa toute-science, qui sont, les cornes aussi bien que les yeux, les sept Esprits, etc. (i, 4 ; iv, 5).
*5,8 8. Reçu : Vulgate, ouvert, mais voy. vii, 1 ; il faudrait lire sans doute accepisset au lieu de aperuisset.
†5,10 10. La Vulgate et plusieurs manuscrits grecs portent : vous nous avez rachetés… vous nous avez faits… nous régnerons, etc.
‡5,12 12. La richesse : d’après la Vulgate : La divinité ; mais il faut probablement lire divitias au lieu de divinitatem.