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Sagesse
PREMIÈRE PARTIE.
LA SAGESSE, SOURCE DE BONHEUR, POUR LE TEMPS ET L’ÉTERNITÉ.
[I, i — V, 23.]
1. Chap. i, 1-15 : Qui veut acquérir la sagesse doit éviter le péché. — Exhortation générale (i, 1-5). Le pécheur ne peut échapper au châtiment (1, 6-11). Dieu veut la vie, et non la mort de l’homme (1, 12-15).
2. Chap, i, 16 — ii, 25 : Les méchants méritent la mort. — Les impies appellent la mort (i, 16). Ce qu’ils pensent de la vie (ii, 1-5) ; course après le plaisir (ii, 6-9) ; haine des justes (ii, 10-20). Leur ignorance ; la mort est l’œuvre, non de Dieu mais du diable (ii, 21-25).
3. Chap. iii, 1-12 : Espérances des justes et confusion des méchants. — La paix des justes (iii, 1-3). Après les épreuves d’ici-bas (iii, 4-5), ils auront une glorieuse récompense (iii, 7-9). Châtiment des impies, surtout dans la vie présente (iii, 10-12).
4. Chap, iii, 13 — iv, 6 : Mieux vaut n’avoir pas d’enfants que d’en avoir d’impies. — Compensation assurée dans l’autre vie à la stérilité vertueuse (iii, 13-15). Maux réservés aux enfants de l’adultère (iii, 16-19). Honneurs rendus à la stérilité vertueuse (iv, 1, 2). Instabilité de la postérité des impies (iv, 3-6).
5. Chap, iv, 7-19 : La mort prématurée du juste et la longue vie de l’impie. — Ce n’est pas l’âge, mais la vertu qui fait la vieillesse (iv, 7-9). Le juste soustrait tout jeune aux dangers du monde (iv, 10-14). Les impies n’y comprennent rien (iv, 15-18) ; leur fin horrible (iv, 19).
6. Chap, iv, 20 — v, 23 : Le jugement final. — Terreur des impies et confiance des justes (iv, 20 ; v, 1). Les aveux des méchants : ils se sont trompés sur le sort des justes (v, 2-5), sur leur propre conduite (v, 6-8), sur l’instabilité de la vie (v, 9-14). Récompense des justes (v, 15, 16) et châtiment des impies (v, 17-23).
2. Chap, vi, 12-21 : La sagesse est facile à trouver et assure l’empire aux rois.
3. Chap. vi, 22-25. — Salomon va se faire le docteur de la sagesse.
4. Chap. vii, 1-14 : Comment Salomon a acquis la sagesse. — Salomon a eu la même origine et la même entrée dans le monde que le reste des hommes (vii, 1-6). Il a prié et a préféré la sagesse à tout (vii, 7-10). Biens qu’il en a reçus (vii, 11, 12). Désir qu’il a de la communiquer (vii, 13, 14).
C’est pourquoi j’ai prié, et la prudence m’a été donnée ; j’ai invoqué, et l’esprit de sagesse est venu en moi. Je l’ai préférée aux sceptres et aux couronnes, et j’ai estimé de nul prix les richesses auprès d’elle. Je ne lui ai pas égalé les pierres les plus précieuses, car tout l’or du monde n’est auprès d’elle qu’un peu de sable, et l’argent, à côté d’elle, doit être estimé comme de la boue. Je l’ai aimée plus que la santé et la beauté ; j’ai préféré la posséder plutôt que la lumière, car son flambeau ne s’éteint jamais. Avec elle me sont venus tous les biens, et des richesses innombrables sont dans ses mains. Et je me suis réjoui de tous ces biens, car la sagesse les amène avec elle ; j’ignorais pourtant qu’elle en était la mère. Je l’ai apprise sans arrière-pensée, je la communique sans envie, et je ne cache pas ses trésors. Car elle est pour les hommes un trésor inépuisable ; ceux qui en usent ont part à l’amitié de Dieu, à qui les recommandent les dons acquis par l’instruction.
5. Chap. vii, 15 — viii, 1 : La sagesse divine, mère de la sagesse humaine. — Salomon demande à Dieu de lui accorder de bien parler de la sagesse (vii, 15, 16), qui l’a instruit lui-même de toutes sciences (vii, 17-22a). La sagesse divine, ses attributs (vii, 22b-24), ce qu’elle est par rapport à Dieu (vii, 25, 26), son activité (vii, 27, 28), son éclat (vii, 29 — viii, 1).
6. Chap, viii, 2-18 : Raisons pour lesquelles Salomon s’est efforcé d’acquérir la sagesse. — Séduction exercée par la beauté de la sagesse (viii, 2, 3) ; ses fruits (vi 11, 4 —8). Salomon résout de la prendre pour conseillère de sa vie ce qu’il en attend (viii, 9-16) ; efforts en vue de l’acquérir (viii, 17, 18).
7. Chap, viii, 19 — ix, 18 : Prière de Salomon. — Motifs qui Vont amené à la faire (viii, 19-21). Au Dieu de qui tout dépend ici-bas, il s’adresse (ix, 1-4) dans la conviction de son inaptitude à la mission qui lui est échue (ix, 5-8) ; il demande une communication de la sagesse divine afin qu’elle le dirige en ses œuvres (ix, 9-12). Impuissance de l’esprit appesanti par le corps, en dehors de la sagesse (ix, 13-18).
TROISIÈME PARTIE.
[X, 1 — XIX, 22.]
LE RÔLE DE LA SAGESSE DANS L’HISTOIRE.
I. — LA SAGESSE SAUVE LES BONS ET CHÂTIE LES MÉCHANTS10:0 Sur ce morceau, comp. Heb 9, où l’auteur attribue à la foi ce qui est dit ici de la sagesse..
[X, 1 — XII, 27.]
1. Chap, x, 1-14 : À l’origine et au temps des patriarches. — Adam (x, 1, 2). Caïn (x, 3). Noé (x, 4). Abraham (x, 5). Lot (x, 6-9). Jacob (x, 10-12). Joseph (x, 13, 14).
2. Chap, x, 15-xi, 4 : Lors de l’entrée dans la Terre Promise. — Délivrance (x, 15-17) ; mer Rouge (x, 18-21) ; désert (xi, 1-4).
3. Chap, xi, 5 — xii, 2 : Châtiment juste, mais mitigé, des Égyptiens. — Les Égyptiens doublement punis de la mort des enfants israélites par le contraste entre la manière dont Dieu avait provoqué leur soif et la façon dont il avait calmé celle de ses serviteurs (xi, 5-14). Châtiment approprié de l’idolâtrie par l’invasion des animaux qu’ils adoraient (xi, 15-203). La souveraine puissance tempérée, dans le châtiment, par la miséricorde (xi, 20b-xii, 2).