*2,2 II, 2. Vulg., fut fait par Quirinius ; mais la préposition a (par) manque dans plusieurs manuscrits latins. D’ailleurs ἡγεμονεύοντος désigne aussi bien le procurateur de Judée (Cf. ), que le gouverneur de Syrie.
†2,5 5. Son épouse : litt. la femme qui lui avait été fiancée, ou mariée, car le verbe μνηστεὐειν a aussi ce dernier sens (Matth. i, 18 note). Depuis que Marie était revenue d’Hébron S. Joseph, inquiet d’abord, puis rassuré par un ange, avait célébré le mariage et pris avec lui sa virginale épouse (Matth. i, 24).
‡2,14 14. La Vulgate porte : pax hominibus bonæ voluntatis ; ce que l’on traduit ordinairement par : paix aux hommes de bonne volonté. Mais le terme ⸀εὐδοκίας semble devoir s’entendre ici (comme presque partout dans l’Écriture, où il correspond à l’hébr. ratsôn, Vulg. beneplacitum, cf. Ps. v, 13 etc.) de la bienveillance divine, d’où descendent, avec Jésus-Christ, le salut et la paix, non pas seulement pour les hommes qui sont présentement de bonne volonté, mais aussi pour les pécheurs qui, par l’effet de la bienveillance divine, seront amenés au bon vouloir (voy. Phil. ii, 13). Le sens serait donc : paix aux hommes objet de la bienveillance divine. Cf. Is. xlix, 8 ; lxi, 2, etc. et Plusieurs manuscrits, au lieu du génitif ont le nominatif ⸀εὐδοκίας bienveillance : ce qui introduit un troisième membre « Et sur la terre, paix. Bienveillance pour les hommes. » Mais dans ce cas il aurait fallu répéter la conjonction devant le troisième membre.
§2,17 17. Vulg. ils reconnurent la vérité de ce qui, etc. Bien que le verbe γνωρίζω ait aussi le sens de reconnaître, le contexte demande ici qu’on le rende de préférence par faire savoir, comme la Vulg. elle-même l’a fait au vers. 15.
*2,22 22. De la purification : soit des Juifs en général ; soit de la mère et de l’enfant : car, en pratique, l’enfant accompagnait sa mère dans cette cérémonie, pour être, en même temps, offert au Seigneur et racheté au prix de cinq sicles (Nombr. xviii, 16). La Vulg. porte ejus, de sa purification, celle de Marie.
†2,23 23. (Exod. xiii, 2-13), voy. Lév. xii, 1 et sv.
‡2,29 29. Tu peux laisser partir.
§2,33 33. Le père : S. Luc a suffisamment instruit ses lecteurs de l’origine surnaturelle de Jésus, pour pouvoir employer les mots père, parents, dans un sens large et facilement intelligible. Quelques éditions d’après une leçon marginale : Or Joseph et la mère…
*2,34 34. Venu pour le salut de tous, Jésus sera une occasion de chute, une pierre d’achoppement (Is. viii, 14) pour le plus grand nombre des Israélites qui, refusant de reconnaître en lui le Christ, tomberont dans l’infidélité et la ruine éternelle, comme le constate S. Paul (Rom. ix, 32 ; I Cor. i, 13 ; comp. Matth. xi, 6 ; xiii, 57).
†2,38 38. À Jérusalem : d’autres manuscrits portent : la rédemption de Jérusalem, ce qui revient au sens de la Vulgate.
‡2,42 42. À douze ans, l’enfant juif devenait fils de la loi, c’est-à-dire soumis à ses prescriptions.
§2,49 49.Ἐν τοῖς τοῦ πατρός μου δεῖ εἶναί peut signifier dans un sens local : être dans la maison de mon Père, cf. Esth. vii, 9, ou dans un sens moral : être dans les affaires de mon Père, cf. I Tim. iv, 15. D’après la première interprétation, qui se réclame de la version syrienne et des Pères, comme Origène, St Épiphane, etc., Jésus dirait : Pourquoi vous tourmenter à me chercher, ne savez-vous pas que je devais être dans la maison de mon Père ? Allusion de Jésus à sa filiation divine.
*2,50 50. Marie et Joseph ne comprirent pas sur le moment les raisons pour lesquelles il avait agi avec cette indépendance.