*16,1 XVI, 1. Les 7 coupes (ainsi que les autres septénaires de l’Apocalypse) se divisent en deux groupes de trois et de quatre, séparés par l’intervention de l’Ange des eaux. Cette division a sans doute pour but de mieux accentuer le symbolisme du nombre 7, en faisant ressortir ses deux éléments significatifs : 3, nombre de Dieu et 4, nombre du monde.
†16,2 2. Exod. ix, 10, 11 ; Deut. xxviii, 35.
‡16,4 4. Comp. Exod. vii, 20 sv.
§16,7 7. Vulg., un autre disant de l’autel, alterum ab altari. La leçon primitive paraît être altare dicens.
*16,10 10. Comp. Exod. x, 22 ; et Sag. xvii.
†16,13 13. Trois esprits impurs, sortis, l’un de la gueule du dragon, le second de la gueule de la bête à laquelle Satan a donné son pouvoir (xiii, 2), le troisième de la bouche du faux-prophète, c’est-à-dire de la bête issue de la terre (xiii, 11 sv.). Semblables à des grenouilles, qui naissent et vivent dans la boue des marais. Il faut voir ici des symboles de l’influence diabolique sur les événements du monde, dans ses divers modes d’action, soit immédiate (le dragon) soit médiate, par les forces humaines (matérielle et intellectuelle) que figurent les deux bêtes.
‡16,14 14. La bataille du grand jour est décrite au chap. xix, 11-21, pour ce qui regarde l’Antéchrist et ses complices humains (comp. ), et de nouveau, pour ce qui concerne spécialement l’action du dragon et la ruine de ses entreprises, au chap, xx, 8-10.
§16,16 16. Armagédon, c’est-à-dire, ville de Mageddo. Cf. Jug. iv, 5 ; v, 19. Ce nom symbolique désigne le lieu où, par l’impulsion de Satan et sous la conduite de l’Antéchrist, les rois antichrétiens se rassembleront pour livrer leur dernier combat, ce sera pour eux un Armagédon (nous dirions aujourd’hui un Waterloo) c.-à-d. le théâtre d’une irrémédiable défaite.Cependant la bataille elle-même n’étant qu’une figure de l’écrasement des ennemis du Christ, par la gloire de son second avènement, le rassemblement des rois ne paraît pas non plus devoir être nécessairement pris à la lettre ; il peut signifier l’entente morale et la coalition des puissances du monde, avec l’Antéchrist, contre J.-C. et son Église (xvii, 13, 14).
*16,19 19. Le texte semble ici distinguer cette grande ville de Babylone la grande, que le ch. xvii nous présentera comme le symbole de la société antichrétienne, opposée à la société des fidèles qui est l’Église.
†16,21 21. Un talent, chez les Hébreux, valait 3000 sicles, soit un peu plus de 42 kilogrammes.La coupe nous a conduits encore une fois jusqu’à la consommation du monde, et incidemment (v. 19) elle a ménagé la transition aux visions suivantes, qui nous révéleront plus en détail la nature et les destinées de la grande Babylone.