*17,1 XVII, 1. La grande prostituée qui symbolise une grande cité (v. 18), ne semble pas devoir être regardée ici comme personnifiant la Rome des Césars, ni exclusivement, ni même principalement. Ce n’est pas, croyons-nous, une ville particulière, c’est la société antichrétienne, la cité des hommes, opposée à la cité de Dieu, à la société chrétienne.
†17,4 4. Abomination a toujours dans l’Écriture le sens d’idolâtrie, avec les souillures morales qu’entraîne le culte des idoles.
‡17,5 5. Nom mystérieux (litt. mystère), qu’il ne faut pas prendre à la lettre, mais interpréter symboliquement.
§17,7 7. Le mystère : le sens symbolique de la femme (v. 15) et surtout de la bête (v. 8-17), sur la signification de laquelle le chap, xiii n’avait donné aucune explication.
*17,8 8. La bête que tu as vue, ici et déjà auparavant (chap. xiii). — L’abîme, dans l’Apocalypse, est le séjour, non des morts, mais des démons Voy. ix, 1 ; xx, 1. — Qu’elle reparaîtra : ces mots manquent dans la Vulgate.
†17,9 9. Sept rois : c’est-à-dire sept empires, d’après l’analogie de notre prophétie avec celle de Daniel, où les têtes, représentant des empires, sont cependant aussi appelées des rois (Dan. vii, 17).
‡17,12 12. Les dix cornes (couronnées, xiii, 1) sont dix rois, c.‑à-d. dix royaumes (cf. v. 9). — Pour une heure : pour un temps relativement court ; ou peut-être pour une même heure (μίαν ὥραν) pendant une même période historique. — La leçon de la Vulgate : après la bête, peut se ramener au même sens, si l’on traduit : à la suite de la bête. Notons encore que ces mots, comme on le voit dans S. Hippolyte, pourraient, sans beaucoup modifier le sens, être rattachés au verset suivant : Avec la bête, ils ont un même dessein.
§17,15 15. Les versets suivants, sous forme d’appendice, pourraient contenir une prophétie spéciale de la ruine de Rome par les nations barbares. — Peuples, foules, etc. Comp. viii, 8.
*17,16 16. Sur la bête : d’après une autre leçon, et la bête.