*19,3 XIX, 3. Litt. Sa fumée, c.‑à-d. la fumée de son embrasement, xviii, 9.
†19,4 4. Ce deuxième chœur est celui des vingt-quatre vieillards, représentants de l’Église de Dieu (iv. 4)), et des quatre êtres vivants, personnification des forces de la nature (iv, 6, 7) : tout ce qui est créé prend part à la joie du ciel et donne gloire à Dieu, selon l’invitation de xviii, 20.
‡19,5 5. Comp. Ps. cxxxiv (133) 1 ; cxxxv (134) 1, 20.
§19,7 7. Son épouse : l’Église, comme l’enseigne S. Paul (Ephés. v, 23 sv. II Cor. xi, 2) Cette épouse, dont la glorification forme un contraste saisissant avec la ruine de la prostituée, sera plus tard appelée Jérusalem (xxi, 2, 9 sv.) comme sa rivale a été nommée Babylone.
*19,9 9. L’ange : litt. Et il me dit, sans que l’interlocuteur soit autrement précisé. Il s’agit probablement de l’ange qui fit voir à S. Jean toute l’Apocalypse, comme semble l’indiquer un passage absolument semblable, par lequel se termine la troisième partie (xxii, 8 ; comp. v, 16 et i, 1). — Ces paroles : toutes les révélations de cette seconde partie. Comp. xxii, 6.
†19,10 10. Pour l’adorer : ce terme doit être pris ici, comme en plusieurs endroits de l’Écriture, dans le sens large de vénérer, donner une marque extraordinaire de respect. — Car le témoignage de Jésus, etc. Sens : si les paroles de l’ange montrent qu’il possède l’Esprit de prophétie, ce même Esprit anime aussi ceux qui, comme S. Jean (i, 2), rendent témoignage à Jésus ; ils sont donc égaux sous ce rapport.
‡19,11 11. La victoire de J.-C. annoncée dès la première page du livre scellé (vii, 2) va maintenant être dépeinte avec ses magnifiques résultats. — Fidèle et Véritable : en lui s’accomplissent les promesses et les menaces divines (i, 5 ; iii, 14).
§19,13 13. Vêtement teint de sang : comme dans la prophétie d’Isaïe, où le céleste Vainqueur des nations impies donne lui-même l’explication des taches de sang que portent ses vêtements (Is. lxiii, 1-6 ; comp. ).
*19,14 14. Les armées du ciel, les anges (Matth. xxv, 31 ; II Thess. i, 7), le suivaient, pour être témoins de sa victoire. Les chevaux blancs figurent le triomphe ; le fin lin, blanc et pur, la sainteté (v. 8).
†19,15 15. Glaive affilé — διστομος, à deux tranchants, ne se trouve pas dans nombre de manuscrits. Voy. i, 16 ; ii, 27.
‡19,19 19. La bête sortie de la mer (xiii, 1), devenue l’instrument du dragon (xiii, 2) et le soutien de la grande Babylone (xiii, 3), après la guérison de sa blessure mortelle (xiii, 3 ; comp. xii, 8), a pu, grâce au faux-prophète (xiii, 11), établir sa domination sur le monde et ses rois (xiii, 7, 12 ; xii, 13). L’Antéchrist, — car la puissance de la bête est alors entre ses mains, — a déclaré la guerre à Dieu et aux Saints (xiii, 5-8), tué les deux Témoins (xi, 8) et opéré la coalition suprême de toutes les forces antichrétiennes (xvi, 13). Déjà frappé de différents fléaux (xvi, 1 sv.) son empire va être détruit, et lui-même sera précipité en enfer. — Rassemblés à Armagédon (xvi, 16). Comme ici la guerre contre Dieu c’est la persécution de l’Église, ce rassemblement symbolique signifie la conspiration générale des puissances humaines contre le christianisme, sous l’influence de Satan et la conduite de l’Antéchrist ; la bataille finale, c’est l’avènement triomphant de J.-C. pour juger le monde.