*20,1 XX, 1. Cette vision a pour but de compléter et de terminer l’histoire du dragon, commencée au chap. xii, puis interrompue au début de la dernière persécution, pour laquelle il s’est en quelque sorte substitué la bête et le faux prophète, que nous venons de voir vaincus et châtiés par le Christ, à son second avènement.
†20,2 2. Mille ans : durée assez longue, mais probablement indéterminée ; elle représente le temps qui doit s’écouler depuis la restriction du pouvoir de Satan, au premier avènement du Sauveur, jusqu’à l’époque où il sera de nouveau déchaîné, peu avant, la fin du monde (v. 3), c’est-à-dire, en définitive, presque toute la durée de l’Église militante.
‡20,4 4. Ils s’y assirent, etc. La phrase est coupée par une parenthèse ; avant de nous dire quels étaient les personnages, il nous les dépeint, comme il les aperçut lui-même, prenant possession de leurs trônes et de leur pouvoir de juges (I Cor. vi, 2 sv.). — Les mille ans : l’article les manque dans plusieurs manuscrits grecs, mais il est suffisamment appuyé par les textes grecs et la version syriaque ; d’ailleurs, le contexte suffit à prouver qu’il n’est question, dans tout ce passage, que d’une seule et même période millénaire.
§20,5 5. La première résurrection : c’est-à-dire, selon la manière de parler des Juifs à cette époque, la première phase de la vie éternelle.
*20,7 7. Gog et Magog : ces deux noms sont placés ici comme par parenthèse, pour nous rappeler que cette dernière conspiration des nations impies contre l’Église, le peuple de Dieu, a déjà été annoncée et allégoriquement décrite par Ézéchiel, sous la figure d’une invasion terrible de Gog, du pays de Magog, venant surprendre le pays d’Israël, à la tête d’une armée innombrable, formée de diverses nations. En effet, les chap, xxxviii et xxxix d’Ézéchiel ne sont que le développement allégorique des faits rapportés ici et au chap, xix, 17 sv. — Les rassembler, pour la bataille d’Armagédon, comme il est dit xvi, 13 sv. et encore xix, 19.