*11,1 XI, 1. Ce verset est la conclusion du chapitre précédent, et n’aurait pas dû en être séparé.
†11,3 3. Dans les trois unions qu’il énumère, un des membres est le chef. Dieu est le chef du Christ comme homme.
‡11,4 4. Prie ou prophétise, parle sous l’inspiration comme organe de Dieu (xii, 10), dans les assemblées religieuses publiques. — La tête couverte : les Juifs priaient ainsi, mais les Grecs assistaient nu-tête à leurs cérémonies religieuses. — Déshonore sa tête, en mettant sur elle le signe de la servitude ; avoir la tête couverte était, dans l’antiquité, le propre des esclaves. Sa tête nue doit montrer qu’il n’est asservi à aucun autre homme, mais qu’il a pour chef le Christ, et par le Christ Dieu lui-même (Estius). D’autres plutôt : Déshonore son chef, savoir le Christ (vers. 3) : l’homme tient la place de Dieu sur la terre, il en est le roi ; comme tel, il est le représentant visible de l’Homme-Dieu, du Christ, maintenant glorifié et assis à la droite de son Père. Si donc il couvre sa tête, il fait acte de sujétion à un autre homme, et par là non seulement se fait injure à lui-même, mais déshonore le chef divin qu’il représente.
§11,5 5. Déshonore sa tête : elle ne se comporte pas comme une femme modeste et soumise, dont le voile montre à tous qu’elle a l’homme pour chef. D’autres mieux : Déshonore son chef, son mari (vers. 3) ; elle semble faire acte d’indépendance vis-à-vis de lui et méconnaître son autorité.
*11,7 7. L’image et le reflet de la gloire de Dieu (Gen. i, 26 sv.), Seigneur et maître de toutes choses, qui l’a créé immédiatement et dont il est le représentant sur la terre. — La femme est le reflet de la gloire de l’homme, de qui elle a été tirée (Gen. ii, 26 sv.), et avec lequel elle est dans un rapport de subordination et de dépendance.
†11,11 11. Toutefois, dans le Seigneur, en J.-C., dans l’ordre surnaturel de la grâce, il y a égalité entre l’homme et la femme (Gal. iii, 28. Comp. Matth. xxii, 30).
‡11,16 16. Les Églises : Vulgate l’Église.
§11,17 17. Ce point, ce qui précède ; d’autres (Vulg.), ce qui suit.
*11,18 18. Assemblée : au lieu de ecclesiam qui se trouve dans la Vulgate actuelle, d’anciens manuscrits de cette version, et S. Thomas lisent ecclesia.
†11,24 24. Les mots prenez et mangez manquent dans les meilleurs manuscrits grecs ; ils viennent probablement de Matth. xxvi, 26. — Qui sera livré, etc. Les meilleurs manuscrits portent, qui est rompu pour vous, ou simplement qui est pour vous. Ces mots, surtout au présent, nous montrent l’Eucharistie comme un véritable sacrifice. Faites ceci, etc. Par ces paroles N.-S. donne à ses Apôtres et par eux aux prêtres de tous les temps le pouvoir de consacrer (Conc. de Trente, xxii, chap. 2).
‡11,25 25. Ce calice, etc. Sens : ce que contient ce calice est mon sang, dans lequel est conclue la nouvelle alliance de Dieu avec les hommes. Comp. Luc, xxii, 20 ; Exod. xxiv, 8.
§11,26 26. Tous les verbes de ce verset sont au futur dans la Vulgate.
*11,30 30. Ce verset paraît devoir s’entendre de maladies et de morts physiques, comme châtiments de la profanation de l’Eucharistie.