*5,1 Nous avons. Vulg. ayons.
†5,2 D’avoir eu. Vulg. d’avoir accès : allusion à l’office de grand prêtre rempli par N.-S. (Hébr. x, 29).
‡5,10 Suit (vers. 12-21) un parallèle entre J.-C. et Adam : de même qu’Adam a été le représentant de l’humanité pour sa perte, ainsi le Christ est le représentant de l’humanité pour son salut, la source inépuisable de la grâce et de la justice.
§5,12 S. Paul, pressé de prouver ce qu’il vient d’avancer, oublie qu’il a commencé une comparaison et n’achève pas sa phrase ou plutôt il poursuit son raisonnement et il reprend sa phrase et l’achève au vers. 18. Au vers. 12 le second membre de la comparaison amenait ceci : de même par un seul homme, Jésus-Christ, la justice est entrée dans le monde et par la justice la vie. — Le péché personnifié, (è amartia avec l’art.) considéré comme une puissance qui règne et domine dans le monde (vers. 21 ; vi, 12, 14 ; vii, 8, 9, 17), — Parce que tous ont péché, en et avec ce seul homme, Adam, le représentant de l’humanité. Vulgate, en qui (dans ce seul homme) tous ont péché : Elle énonce explicitement ce que le grec ne dit qu’implicitement et indirectement. On pourrait même la ramener au grec, en traduisant in quo dans le sens de in eo quod, quatenus, en fr. sur ce que, parce que.
*5,13 La mort pour S. Paul est la peine de la transgression d’une loi positive. Cependant il n’y a pas eu de loi positive d’Adam à Moïse, et cependant la mort régnait. Elle était donc l’effet du premier péché.
†5,15 15. (et au vers. 19) tous les hommes, en gr. οι πολλοι, la multitude des enfants d’Adam. La Vulg. traduit multi, beaucoup. L’Apôtre met en opposition un et la multitude, la masse, le genre humain, comme un seul et tous.
‡5,16 16. Par un seul qui a péché ; Vulg., par un seul péché ; même sens au fond.
§5,20 Intervenue, entre Adam et J.-C. D’autres, est venue en outre (gr. παρεισῆλθεν), à côté du péché qui était déjà entré εισῆλθεν) : comp. v. 12. — Vulgate, est venue comme à la dérobée, sens qui ne va guère ici. Comp. Gal. ii, 4. — Pour faire abonder la faute : l’effet immédiat de la Loi fut d’augmenter le nombre des offenses, soit en faisant connaître et souvent désirer le péché à ceux qui l’ignoraient, soit même en multipliant par ses préceptes positifs, les occasions de chute et par suite les actes défendus. Ainsi en faisant sentir à l’homme sa misère elle eut pour effet, en fait et dans l’intention divine, de lui faire désirer le Sauveur ; elle fut par là un pédagogue conduisant à J.-C. Voy. Gal. iii, 19 sv.